mercredi 8 novembre 2017

Un tour à la truite


            
           Le temps défile à vitesse grand V et je me rends compte que cette session est en train de se perdre dans les bas-fonds de ma corbeille mémorielle. La truite, malheureusement je n’y accorde pas beaucoup de temps ; pas assez même. Mais vous m’direz, on n’peut pas tout faire !
Puis sans être exemplaire, loin de là, il y a des priorités !
Ce poisson, sublime, méritera un prochain opus dans la série des « Torture ». Ce sera le volume 4 (work in progress).


Revenons à cette session, rien d’exceptionnel je vous l’dis d’avance mais j’ai pu tester ma nouvelle FINEZZE de chez SAVAGE GEAR (oui j'annonce du placement de produit, pas de la pub à deux balles mais un retour test sur tout simplement une nouvelle canne à mon fagot).
Je l’ai prise en 3/14 gr pour pêcher des rivières de taille moyenne avec du poisson nageur (PN) jusqu’à 9 cm et du leurre souple.
Blank en carbon Toray, action de pointe  très raisonnante donc « fast » mais avec le scion qu’il faut pour la rendre très bonne lanceuse et rester super agréable avec des PN.


Du coup, ça fait une super canne, bien tactile et sobre (Savage oblige) avec un très bon rapport qualité prix (Savage oblige!). Cette canne je l’utiliserai aussi pour la perche, le bass et le chevesne pour des montages avec TP finesses jusqu'à 7/10gr, des petits shads de 2, 3 voire 4 inch, des montages waky et des petits leurres de surface.
Montée avec le petit Okuma inspira en tresse 8 centièmes j’ai là un combo au top et très abordable !
Pour en revenir à cette session sur le Tarn ce fut difficile. Début de saison, froid, vent, dérives ¾ aval et heureusement quelques fishs corrects sur des sorties de radiers ou de petites veines d'eau délaissées.
Quand je dis délaissées c'est que bien souvent le pêcheur se dirige tête baissée vers les zones qu'il connaît; là où il a fait du poisson. Mais les endroits trop évident sur des secteurs pratiqués sont raclés de chez raclés et les truites, elles se barrent de là avant de finir dans le congélo.


Il faut donc savoir lire et déceler la « seconde classe », des veines secondaires un poil discrètes mais chuttttt j'en dis déjà trop !
Il me faudra remettre ça sérieusement en pratique la saison prochaine.


En bonus une petiote lacustre de l'ami Adrien sur un lac de barrage cévenol qui souffre énormément du manque d'eau....
C'est les prémisses de la repro chez nos salmonidés mais cette sécheresse historique risque de rendre impossible quoi que ce soit. On verra bien ce que deviennent nos cours d'eau cévenols d'ici une dizaine d'années.. Des oueds ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire