mardi 21 août 2012

15 août = 15 kilos


        Un 15 août que faire ?? Il fait très chaud et les potes veulent se baigner…Mais où les amener?? Dans un endroit secret?? Bon allé ils le méritent!
C’est parti pour le "coin maudit" !
Une canne pour le chevesne accompagnera celle pour la carpe…
L’après-midi c’est passée comme prévu, une bonne rigolade au bord de l’eau et quelques chevesnes de sortis.
On est bien loin des clichés de l’été où l’espèce humaine s’agglutine en bord de mer.
Je me demande vraiment comment font les gens pour apprécier cette promiscuité, ils ne doivent pas avoir le choix ou peut être n’imaginent pas qu’autre chose existe.
Et pourtant il existe de nombreux coins encore préservés des ravages de la foule, des ravages du « ah mais je savais pas ».
A nous, conscients de ces trésors de savoir préserver et pourquoi pas partager (mais pas trop quand même hein !) ces endroits secrets.
Bref c’est un peu ce qu’il c’est passé ce 15 août, en fin d’après midi quand mon pote Jeanouble m’a dit :« Ah bin dit donc Monsieur le dentiste, je te verrai bien ferrer une grosse carpe de 15 bombes ! »
Je lui ai donc répondu : « Ah bin mon ami avec le bazard que t’as mis en marchant au milieu de la rivière ça va être un poil difficile ! ».
En effet, le pauvre moucheur de chevesnes avait fait fuir les quelques carpes qui s’alimentaient. 
Mais bon, on est sympa, on va quand même aller voir les tonneaux qui tournent autour de leur "arbre cachette" histoire de faire le malin en montrant la taille des fishs que l’on traque…
Arrivé sur le spot elles sont là et vu leur comportement c’est foutu.
Elles tournent en bande comme elles le font une fois stressées.
J’explique à mon brave ami le contexte délicat quand soudain, une grosse mémère nous passe à 2 mètres des pieds. Machinalement j’envoie un « lancé arbalète » qui fait tomber mon imitation de larve de libellule un peu trop loin du poisson. 
C’est raté, la coulée passe à coté du poisson et ne tombe pas devant son groin comme il le faudrait.
AhAh !Mais contre toute attente, la bête s’est retournée et devant nos bouches grandement ouvertes elle a jouée les aspirateurs à moumouche.
C’est THE coup de chance de l’année car pour la peine on était loin d’être discret, le lancé : minable! Et pourtant la  grosse est tombée dans le panneau. Mais lorsqu’elle a ressenti le ferrage à papa elle a du se dire « Mais quelle C..Ne je suis !!!! » 
Réaction : Elle a enclenché la première direction l’arbre cachette, impossible de l’arrêter, la canne plie, le bras plie, le fil crie !!! Alors on prie…
Je décide de ne pas trop la brider, ça ne ferait que l’énerver d’avantage.
A ce moment je dis à mon pote que c’est impossible, elle va tout me casser, comme c’est déjà arrivé plusieurs fois cette saison.
Quand on a du bol on en a jusqu’au bout, ma petite carpe est ressorti toute seule de l’arbre et c’est à mon tour de forcer un peu, voir beaucoup en fait. Je suis sur le point de rupture, tout est à la limite de la casse. Elle est vraiment lourde, c’est une sacrée sensation que de voir le matériel souffrir à ce point.
Pour assurer le coup je me glisse à l’eau et fini par attraper cet énorme parpaing aquatique…
Patatrak!!!!! Et après on dit que c’est galère la carpe à la mouche… 



PS:  Merci à Jeanouble de m'avoir porté chance!!!!

mardi 14 août 2012

Le combat d'une carpe en images..

Quand les images se suffisent à elles même...


 



Trip en Ariège!


En attendant les prochaines vacances, on se souvient…. On se replonge dans cette ambiance vécue il y a quelques années,  quelques mois ou même quelques semaines… Une odeur, un certain ronronnement sonore, des moments de joie, de galère… Les sensations, les images nous reviennent…

Les dernières vacances c’était fin Juin, et c’est vrai qu’on est très fatigué avant les vacances comme si d’un coup on en avait vraiment besoin.
Curieux…

La journée de taf à peine terminée, on charge la bagnole ou plutôt la maison à roulettes et on file.
Cette fois-ci direction l’Ariège, ses paysages sauvages, magnifiques.
 Le côté préservé des Pyrénées.
Au menu un bon week-end de rando avec Mel, son père Philippe et une bande de furieux de la randonnée.
Le temps fut de la partie, et les paysages à la hauteur de mes espérances. C’est vraiment un super coin !
 La première journée de randonnée commença fort : un petit apéro avec
ses bons produits locaux.
Idéal pour se mettre en jambe. Après quelques heures de montée on y est, j’entends les premiers échos des cris de marmottes, on aperçoit quelques Izards, les ruisseaux à truite sont bien là !


Une fois le refuge atteint, je me rends compte qu’une canne à pêche avec quelques petits leurres pour la truite m’ont suivi. Ah bin ça alors comme c’est bizarre.
«  Vous voulez vous baigner les gars ? » Demandai-je aux petits poissonnets en plastique…
« Oui Oui OUI !! » Ont répondu les leurres.
Dix minutes plus tard je prends une frappe en sortie de courant. Petit ferrage, chandelle, petites accélérations, la recette est réussit…
Voila comment on attrape une superbe truite de lac d’altitude.




Le lendemain, c'est descente à la fraîche... Avec une petite pause pêche dans un magnifique ruisseau qui me donnera quelques sauvages à la robe bien caractéristique..

 
 

  

La suite des vacances s’est faite en vadrouille jusqu’au lac de Montbel où seule une pauvre grenouille a voulu manger du caoutchouc… 





Ah vivement les prochaines vacances !

mardi 7 août 2012

Le coin maudit...


      
    Voila quelques jours que mon nouveau coin de paradis hanté de monstrueuses carpes me résiste. J’y ai déjà fais trois sorties mais rien à faire : 
5 poissons décrochés dont 2 que j’estime peser une bonne quinzaine de kilos et 2 casses par des furies !
La poisse, ce lieu a beau être magnifique, méconnu de la foule, épargné des algues vertes et très poissonneux, rien n’y fait…
Ce coin doit être maudit… Hanté…
Tout ça a trotté dans ma tête un moment.
J’ai monté quelques nouvelles mouches, je me suis gratté le front, puis le menton  puis j’ai démarré la voiture, la trouille au ventre direction le coin maudit…
Tout ça c’est passé hier, en fin de journée.
Arrivé sur place le calme du coup du soir se fait ressentir, le vent est tombé, les éclosions d'éphéméroptères inondent le ciel et les carpes entament leur remontée quotidienne vers la cantine (l’amont d’un trou d’eau d’environ 300m).
L’eau est plus que claire, le moindre mouvement de ma part les mettrai en alerte alors j’attends… 5, 10, 15 minutes sur un caillou la tête dans les branches au milieu des araignées.
Les voila mais voilou, j’ai des fourmis plein les jambes et je n'y vois plus grand chose.
Les premières présentations sont trop bruyantes et les carpes fuient… Rebelote il faut à nouveau attendre…
Cette fois ci sera la bonne, j’en ai repéré une qui n’a pas l’air farouche, elle se goinfre sous un gros tronc. C’est limite en skippant sous les frondaisons à la manière des pêcheurs aux leurres que j’arrive à lui présenter ma mouche, la dernière petite écrevisse sortie de mon labo.
Je laisse couler l’engin. Une bonne animation sèche fait bondir la mouche telle l’écrevisse en fuite, la carpe suit, cherche. Je remets une tirée, la carpe suit de nouveau, détend sa bouche et l’écreu disparait !!!!!
Et vlan ferrage !!!! Vu les ratés obtenus lors des dernières sessions, j’en remets un deuxième pour être sur qu’elle reste pendu..
Il y a peu d’eau sur cette zone et la carpe fuse comme le commandant Cousteau croisé à Usain Bolt croisé à une Ferrari…
Bref vous l’aurez comprit c’est un super combat tout plein d’énergie qui m’attend !

 (Je précise que malgré mes mésaventures j'écrase toujours mes ardillons quitte à laisser filer le poisson de mes rêves!)