mardi 21 octobre 2014

Québec, épisode 1 "Le bar rayé"





        Il est temps de se lancer, retracer nos 32 jours passés de l’autre coté de l’atlantique.
Cette histoire ne sera pas expédiée en une seule fois mais en plusieurs épisodes, un épisode par poisson recherché.
Avant de s’étendre sur la pêche, ce road trip était avant tout un voyage à deux dans une petite voiture (vraiment petite) louée pour le mois, les pneus semblaient corrects et l’assise confortable.
Il ne restait plus qu'a trouver la bonne organisation pour la transformer en camping car...
Tente, duvets, matelas, oreillers, matériel de camping, hamacs, 5 cannes à pêche, une grosse boîte de leurres et même du pastis!
Que demander de plus pour découvrir les grands espaces, la Gaspésie, les forets interminables, les lacs par centaines, on veut la carte postale quoi ! 
Et c’est vrai, j’insiste bien là-dessus, l’image du Québec que l’on a est belle et bien la simple réalité.
Terre de nature et de respect. Ce mot « respect » existe bien plus là -bas que chez nous et la réputation que les Québécois détiennent n’est vraiment pas volée.
Cependant tout n’est pas rose, un bémol plane au dessus de leur tête, des contradictions naissent à chaque coin de rue opposant ce peuple si sympa et ce pays encore si magnifique au capitalisme à l’américaine et aux politiques imbus de pouvoir et d’intolérance.
Enfin , nous sommes ici en vacances donc place au tourisme...



 A peine arrivés sur le sol canadien nous voilà parés pour avaler des kilomètres.
Direction la Gaspésie, langue de terre bourlinguée entre l’océan atlantique et le fleuve Saint-Laurent.
Une sorte de Bretagne Québécoise qui abrite une richesse faunistique hallucinante ! De la baleine bleue aux colibris en passant par les ours on n’a que l’embarras du choix, puis les paysages sont ...       Grandioses!

















Pour ce qui est de la pêche il me faudra éviter les phoques et les fous de Bassan afin de me concentrer sur un poisson qui m’a de suite captivé ; le bar rayé ! 

Histoire courte: ce poisson avait disparu du coin suite à la surpêche et depuis de redoutables efforts de protection et de rempoissonnement il a commencé sa recolonisation envahissant carrément certaines zones. Côté Saint-Laurent sa pêche n’est pas encore autorisée mais c’est dans la" baie des chaleurs", quelques centaines de kilomètres plus loin et après 15 jours de tentatives sans la moindre touche que la chance tourna ! 

 




A vrai dire c’était notre dernière soirée coté mer avant de monter vers les montagnes, ma dernière heure de pêche, notre dernier coucher de soleil. 


Alors c’est clair, dans ces moments je deviens une machine à pêcher lançant sans cesse mon leurre occultant la douleur de mon épaule un peu trop sollicitée. Et aux prémisses du désespoir, d’un coup, c’est la touche !



 Inutile de tenter de vous expliquer ma joie lorsque je ressenti la peignée qu’a reçu mon leurre. 
ET  Bimmmm, ferrage, hurlements primitifs, combat, tout va très vite, je ne laisse pas trop de place au plaisir de la bagarre tant je veux voir ce poisson, un seul hameçon simple sans ardillon ça ne rassure pas.. 
Mais il est bien là, c’est mon premier, je suis heureux, même soulagé d’avoir réussi. Bienvenue au pays de la pêche!



Nous le regardons repartir, c’est en quelques sortes  un au revoir à la Gaspésie et à cette première partie de notre voyage. 
A bientôt pour le second épisode... 




2 commentaires:

  1. Cool man! Bienvenue dans le club du Stripped Bass! Attention c'est TRES addictif

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  2. C'est clair, ce poisson est vraiment excellent!! Vivement que j y retourne!

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