Sur la route les paysages se sont enchainés, déchainés, nous
offrant tout un tas de couleurs, d’atmosphères et d’émotions.
On a changé d’endroit à peu prés tous les trois jours,
monté notre petit campement dans des forêts, sur des plages, dans la montagne,
au milieu des moustiques, sous la pluie et j’en passe.
Dans ce pays le camping est une religion. Pour chaque
emplacement, un coin avec du bois est prévu pour un feu ou des
grillades, et pour un max de confort une table avec ses bancs vous attend.
Mais attention, le
camping là-bas c’est une compèt! Les gars sont hyper équipés, leurs pick-up
débordent de matos : glacière pour la bouffe, glacière pour les bières,
tente en moustiquaire qui recouvre la zone de repas réchauds dans tous les
sens, bref c’est le concours de celui qui aura le plus gros barbecue !
Ne
l’oublions pas on est bien en Amérique, de toute façon une fois sur la route on ne
peut pas se tromper, c’est un défilé de bagnoles et de camping-cars monstrueux.
En ville, car on y est quand même allé c’est plutôt cool
comme ambiance, quelques bouchons mais pas de débiles qui klaxonnent à la Française. Des bars bien
sympas, des restos pour tous les goûts le tout entreprit par des gens toujours
souriant. Assez idyllique me direz-vous, mais c’est comme ça qu’on a vécu le voyage.
Une petite impression "bisounouresque"...
Une petite impression "bisounouresque"...
Tout ce côté Américain me ramène vers un poisson, un poisson
peut être moins recherché là-bas car la contamination du maskinongé fait de
plus en plus de victimes.
Je vous parle du Black-bass à grande bouche, celui qu’on a
chez nous. Ce poisson n’est pas présent partout et par ailleurs, son cousin à
petite bouche beaucoup plus puissant à la faveur des pêcheurs de bass.
N’empêche que même si je n’ai pas rencontré de Québécois qui
recherchent ce fish il y en a !
Je reviens donc sur la fin de mon précédent récit, avec
Thomas.
La fin de journée s’annonce et se ressent dans les
pattes ! On a bien cavalé, prospecté pas mal de nouvelles zones, traversé
quelques bras morts du Saint Laurent, marché le long de l’autoroute, et j’ai eu
la chance d’attraper deux achigan à petite bouche et quelques petits bass à
grande bouche !
Sur le retour nous repassons sur une sorte de bras mort
quand je vois un gros bass entrain de marauder.
Je monte immédiatement un gros
leurre souple, lance à une dizaine de mètres derrière lui et lui propose mon
imitation d’écrevisse ! Pas d’hésitation, le gros glouton s'approche et fait
disparaitre mon leurre en un millième de seconde, s’en est suivi un gros
ferrage et un combat assez rapide, je bride cette grosse tatane jusqu’à ce que
Thomas puisse le saisir.
WOoooohhh sa gueule est énorme, il est bien lourd,
j’en reviens pas !
Chez nous, un bass de cette taille c’est un poisson trophée! Je rie comme un abruti tant je suis à la fois heureux et surpris d’avoir
attrapé un poisson de cette taille avec autant de facilité, sans même l’avoir
recherché assidument.
"Ce doit être ça le Québec.."
Merci beaucoup Thomas pour cette super session!!!
Pour vous mettre l’eau à la bouche, la veille, j’étais aussi à la pêche.
En bateau cette fois et pour LE poisson mythique, le
maskinongé.
Cette journée viendra clore ma série d’épisodes sur mon
voyage au Québec.
Je commence à vous en parler car en faisant quelques lancers
hasardeux au pied d’un arbre et après avoir attrapé exactement au même endroit
une perchaude j’ai farci ce joli « grande bouche »… Enfin ça c’est juste
le début d’une journée que je n’oublierai jamais….
Bientôt la suite...
Bientôt la suite...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire