Bon je l’avoue le titre est ironique, trompeur, vous vous êtes fait berner car je suis très loin de
vous présenter sur cet article une masse de bass ! Comme je le disais dans
le précédent écrit, la traque de ce poisson s’avère de plus en plus difficile mais le
challenge n’en demeure pas moins palpitant!
Je vous propose donc un petit "spitch" de râleur à la Française, 2/3 conseils pour me la péter puis une série d'images retraçant quelques moments sympathiques avec nos amis les black bass.
Alors:
Je vous propose donc un petit "spitch" de râleur à la Française, 2/3 conseils pour me la péter puis une série d'images retraçant quelques moments sympathiques avec nos amis les black bass.
Alors:
Les populations de ce poisson importé varient beaucoup selon
les régions, les années et les effets de la pêche et du climat.
En France, et c’est une règle pour à peu prés toutes les
espèces, nous ne savons pas gérer notre patrimoine piscicole. Mieux, nous ne
savons pas gérer nos rivières, nos milieux et même si certains font de gros
efforts ça reste une minorité qui commence seulement à réaliser l’ampleur des
dégâts…
Constater c’est bien beau mais que faire ????
-Des choix politiques, ça commencerait par ça ! Donner
du pouvoir à ceux qui se battent pour notre environnement !
-Après les tunes et la gloire passons au terrain, à notre gestion des
cours d’eau qui n’évolue pas. Tout devrait être mis à plat, redéfinir ce qu'est réellement un cours d'eau, laisser un vrai lit majeur, une vraie ripisylve, regarder comment ils font ailleurs.
-Puis passons à la partie cérébrale des utilisateurs de ces
endroits.
Là nous avons du pain sur la planche ou plutôt de la merde
plein les berges.
Qu’est ce qu’on a dans la tête quand on est pêcheur ,
promeneur, randonneur et qu’on laisse papiers, bouteilles au sol après avoir
passé un "bon moment en nature", qu’est ce qu’on a dans le ciboulot ???
Nous sommes tous responsables. Si nous trouvons ça
désagréable voir horrible, à nous de ramasser et évidement à nous d’interpeler
ces incultes et de mettre leur nez dans leur bêtise comme on pourrait le faire
avec un petit chat qui apprend à faire caca dans sa litière…
BREF comme dit Patrick Bruel :rendez vous dans 10 ans même jour même heure pour voir si ça a changé ou si
le mot « respect » est enfin entré dans le dictionnaire…
A vrai dire je reviens du Québec (dont plusieurs articles
verront le jour) et la différence est flagrante.
Là-bas le mot respect brille de mille feux même si évidement le
monde des bisounours n’existe pas.
Enfin il ne faut pas
trop rêver mais plutôt être dans l'action afin qu’un jour nous puissions jouir d’une
nature plus saine, moins salit par notre bêtise et notre ignorance.
Revenons à nos moutons à grande bouche !
Pour ces poissons ultra méfiants/éduqués j’ai un peu
réfléchi, bah oui, ça arrive !
Et pour les attraper, les quelques pseudos conseils techniques à vous donner
seraient les suivants ::
-Une approche très très discrète. On a le temps ! On
est à la pêche !
-Un lancé fluide, ultra précis ou le leurre ne fait aucun
bruit/plouf/splash quand il touche la surface. Le plus simple quand la berge d'en face est difficile a atteindre convenablement étant de pêcher
sa propre berge car oui, il y a du fish dans nos pieds !
-Un choix dans l’animation souhaitée : soit très
rapide, soit très lente voire inexistante. On lance le leurre souple, on laisse
couler et on attend. Si le fil se tend ou se déplace ce sera le moment de
ferrer. a contrario on ramène un leurre de surface type stick bait à toute berzingue, cardiaques s'abstenir!
-Un choix dans les formes et les couleurs des leurres, en ce
moment je me dis que quelque chose de trop imitatif sera plus facile à
identifier qu’un leurre avec une forme des plus simplifiée. De même pour la
couleur, je me rapproche le plus possible de la couleur du fond afin de faire
disparaitre le leurre dans son environnement.
Évidement ce n’est pas la recette miracle, les conditions ne sont jamais identiques et la météo change
aussi tout ça. N'oublions pas que potentiellement tout peut marcher.. A nous de nous creuser la tête et de tenter d’imiter ce qu’il se
passe dans l’eau… Il reste encore de beaux
bass qui ne demandent qu’à manger.
A nous de suivre leur évolution et de leur montrer qu’on est quand même les plus intelligents.
A nous de suivre leur évolution et de leur montrer qu’on est quand même les plus intelligents.
Ps : Oui, j’exagère sur la fin…
Papi chubi!
Adrien!
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